Sarkozy: “Islamization is Inevitable
”
There is nothing new here. We knew what Sarkozy's vision of the future was: an "Islam of France", "métissage" between races and ethnic groups, dissolution of nationalist, regional, and ethnic identities, subjugation to Brussels, openness to socialism, and a Turkey as closely aligned with Europe as possible, etc...
But it's always sobering to hear it again, from one who knows Sarkozy personally. Philippe de Villiers was interviewed by the weekly Famille Chrétienne. The Catholic blog Le Salon Beige relates part of the interview:
"Chassé-croisé" is virtually impossible to translate. Originally a choreographic term, it usually refers to a crowded movement in one direction that passes but never encounters a crowded movement in another direction. Sometimes it is just kept as is in English.- Why are you so focused on the theme of Turkey and Islamization?
- Quite simply because we will see the first transformations of churches into mosques in the coming three years. At any rate, that is what Nicolas Sarkozy told me.
- When?
- I had an in depth discussion with him at Elysée at the end of last year. He said to me: "You have intuition, I have the figures. And your intuition is confirmed by my figures. The Islamization of Europe is inevitable." Careful: it's a process that will not occur overnight, but will take decades.
- Why does this issue appear to be of central importance to you?
- Most politicians have a comforting ignorance of what Islam is and propose transforming Europe into a supermarket of competing religions. Unaware that Islam is not only a religion since, by melding the temporal and the spiritual, it imposes a law. But behind this comforting ignorance of politicians, there are those who know. (...) The reality is that we are headed for a criss-cross [chassé-croisé] with, on one side, Europe and its en masse abortions, its promotion of gay marriage, and on the other, immigration en masse (...)
- Aren't you exaggerating the dimensions of the phenomenon?
- No. The crux of the issue is simple: Europe is refusing its own demographic future. And it is working with a fearsome weapon towards this end, written into the Charter of fundamental rights appended to the treaty of Lisbon: the promotion of gay marriage. This in turn is accomplished through the principle of non-discrimination and the disassociation of marriage from the sex of the spouses (which appears in article 7 of the Charter of fundamental rights). In reality, there are two weapons being used by European leaders to kill Europe demographically: the promotion of gay marriage and en masse abortions. And a third: the recourse to immigration that is 80% Islamic in order to replace the people who are no longer there (...)
As usual there are LSB readers who question Villiers' sincerity and motives. But this time, there are also many who applaud his courage. He is certainly putting more muscle into his words on the eve of the election.
A spokesman for Elysée protested saying: "Philippe de Villiers is not the spokesman for Elysée. He makes multiple declarations on this topic, declarations that obviously need to be regarded with caution."
ÉLECTIONS EUROPÉENNES
Philippe de Villiers : « Pour Sarkozy, l’islamisation de l’Europe est inéluctable »
http://www.famillechretienne.fr/societe/politique/philippe-devilliers-pour-sarkozy-lislamisation-de-leurope-est-ineluctable_t7_s37_d52259.html
Philippe de Villiers pousse un coup de gueule sur la Turquie. Pour lui, les élites politiques connaissent bien le phénomène de l’affaiblissement démographique européen et de « l’inéluctable » progression des populations musulmanes sur le continent.
Pourquoi êtes-vous autant focalisé sur le thème de la Turquie et de l’islamisation ?
Tout simplement parce que nous verrons les premières transformations d’églises en mosquées dans les trois ans qui viennent. En tout cas, c’est ce que m’a dit Nicolas Sarkozy.
Quand ?
J’ai eu une discussion de fond avec lui à l’Elysée à la fin de l’année dernière ; il m’a dit : « Toi tu as les intuitions, moi j’ai les chiffres. Et tes intuitions sont confirmées par mes chiffres. L’islamisation de l’Europe est inéluctable. » Attention : c’est un processus qui ne se fera pas instantanément, mais qui prendra quelques décennies.
Pourquoi cette question vous paraît-elle centrale ?
La plupart des hommes politiques ont une douce ignorance de ce qu’est l’islam et se proposent de transformer l’Europe en supermarché des religions concurrentes. Sans prendre conscience que l’islam n’est pas seulement une religion, mais que, confondant le temporel et le spirituel, il impose un droit. Mais derrière cette douce ignorance des hommes politiques, il y a ceux qui savent. Et ceux qui savent ont rédigé le livre vert paru en 2000, qui est un outil stratégique de la Commission de Bruxelles. Il fait le constat suivant : dans les années qui viennent se prépare un effondrement démographique qui porte sur des dizaines de millions de bras manquants. Pour y faire face, l’Union européenne propose un apport de peuplement nouveau – c’est dit en toutes lettres. La réalité c’est que nous allons vers un chassé-croisé avec, d’un côté en Europe l’avortement de masse et la promotion du mariage homosexuel et, de l’autre, l’immigration de masse qu’on appelle maintenant l’immigration choisie et qui ajoute à l’absurdité du déracinement un élément moralement scandaleux qui consiste à piller les élites des pays pauvres.
Vous n’exagérez pas les dimensions du phénomène ?
Non. Le fond de la question est simple : l’Europe refuse son propre avenir démographique. Pour cela, elle a une arme redoutable, présente dans la charte des droits fondamentaux annexée au Traité de Lisbonne : la promotion du mariage homosexuel. Ce qui se fait par le principe de non-discrimination et la dissociation du mariage et du sexe des époux (qui figure dans l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux). En réalité, il y a deux armes utilisées par les dirigeants européens pour tuer l’Europe démographiquement : la promotion du mariage homosexuel et l’avortement de masse. Et une troisième : le recours à une immigration à 80% islamique pour remplacer le peuplement manquant. Enfin, la Turquie va entrer dans l’Europe : la France dit qu’elle n’y est pas favorable mais il n’empêche. Nous étions à deux chapitres (sur les trente-cinq que compte le processus d’adhésion) il y a deux ans, à dix actuellement et à douze juste après les élections européennes. C’est sous la présidence française que les deux chapitres les plus importants ont été ouverts. On est en train de tromper les Français en leur expliquant que l’UMP est hostile à l’entrée de la Turquie. En réalité, l’UMP accélère le processus. On voit bien qu’il y a un double langage. D’un côté, on vous dit à titre privé « je suis contre l’entrée de la Turquie », de l’autre, la négociation continue sur l’adhésion, et pas sur le partenariat privilégié.
Jean-Claude Bésida
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