Thursday, 21 October 2010

For French speakers

Photos of the Iranian base d'Imam Ali, almost completely destroyed last Tuesday, 12th October, after a triple explosion. Photos with Google Earth, prepared by Metula News Agency, strategy analysts and an ex-specialist of the Israeli army.


La principale base de missiles iranienne comme si vous y étiez (info # 012010/10) [Reportage photographique]

Par Stéphane Juffa et Jean Tsadik © Metula News Agency


Nous sommes ce soir en mesure de vous présenter des images précises de la base iranienne d’Imam Ali, qui a été largement détruite, mardi dernier, 12 octobre, suite à une triple explosion.


Toutes ces photographies ont été tirées du programme Google Earth. L’identification des installations a été réalisée par nos soins, en corroborant nos résultats avec ceux d’autres analystes stratégiques, ainsi que d’un ex-spécialiste de l’armée israélienne en reconnaissance de photographies aériennes et satellitaires.


Le risque qu’il ne s’agisse pas d’Imam Ali est inexistant. Le risque que les deux parties de la base n’aient pas été identifiées correctement est nul. Le risque que nous nous soyons trompés dans l’identification d’une installation existe, mais il est minime et sans conséquence sur l’essentiel.


Vue générale de la ville de Khomarrabad (à droite), au nord-ouest de l’Iran, dans la protubérance géographique constituée par la province du Lorestan, la région se trouvant à la plus courte distance d’Israël, soit à environ 1255 kilomètres du centre de Tel-Aviv.


Au nord-ouest de Khomarrabad, pratiquement invisibles sur cette image et sur Google Earth en résolution initiale, les deux parties de la gigantesque base d’Imam Ali, reliées entre elles par des routes de surface et des tunnels souterrains.


La section cerclée de bleu sert à l’entreposage des missiles Shihab-3 dans des silos enterrés, tandis que celle cerclée de rouge est la partie opérationnelle de la base. Le point le plus éloigné de la forteresse, depuis le centre de Khomarrabad, se situe à 21 kilomètres.

La partie bleue en détail. Notez la présence des silos des deux côtés de la route




La partie opérationnelle, entièrement creusée dans la montagne. Notez la voie d’accès unique et obligatoire. Observez l’usage optimal du terrain afin de dissimuler les édifices, ainsi que les voies d’accès aux étages inférieurs.


Nous avons observé des bases de DCA ainsi qu’une base probable de missiles sol-air de type SAM de fabrication russe.


Les ateliers d’assemblage sont de vastes garages semi-enfouis, servant à préparer les ogives, au remplissage du carburant des Shihab, à l’assemblage ogive-fusée et à la préparation de l’ensemble au tir.


A remarquer, l’éloignement relatif des deux pas de tir afin d’éviter la destruction d’autres installations de la base en cas de lancement manqué et d’explosion de la fusée.




Détail du check post d’entrée, par lequel tous les visiteurs doivent impérativement pénétrer dans la base. On discerne aisément le gros bâtiment de contrôle ainsi que la large tranchée noire défendant l’accès à la base contre tout intrus.



Le centre administratif d’Imam Ali. A distinguer du poste de commandement et de lancement des missiles : les Iraniens n’auraient pas placé des postes de commandement en surface, exposés aux attaques aériennes.





Les deux rectangles blancs sont les pas de tir des Shihab-3. Des sorties de tunnels camouflées amènent les fusées jusqu’à quelques mètres des pas de tir. Il est possible de les visualiser en se rendant sur Google Earth et en agrandissant l’image alternativement autour de chaque pas de tir.


Depuis l’extérieur, il est extrêmement difficile de différencier Imam Ali des montagnes avoisinantes. Cette photo n’a pas été identifiée par la Ména, mais par des membres de l’IMINT, la Source libre d’analyse militaire et de réflexion stratégique.


Selon les estimations en notre possession, l’entièreté de la partie opérationnelle d’Imam Ali, et ses missiles balistiques de destruction massive pointés sur Tel-Aviv, seraient hors de combat.


Au niveau de la réflexion stratégique relative à d’éventuelles négociations avec les dirigeants de la "République" Islamique d’Iran, ces images – qui montrent un ennemi disposant d’une technologie aboutie – soutiennent l’analyse que nous formulons depuis longtemps.


A savoir que l’obtention, par voie diplomatique, de la part de l’Iran d’un engagement à cesser ses activités d’enrichissement d’uranium est absolument insuffisante pour mettre la planète à l’abri de ce régime impérialiste et violent.


Pour ce faire, il est nécessaire que Téhéran accepte de détruire ses ouvrages militaires offensifs, à l’image d’Imam Ali, son industrie de missiles, toutes ses infrastructures servant à concevoir et à produire La bombe, ainsi que les laboratoires et les centres de recherche impliqués dans ces projets.


Faute de quoi, le Moyen-Orient et la planète ne connaîtront pas de véritable répit.